Sur la pelouse du Parc des Princes, le stade du PSG, les pigeons ne sont pas les bienvenus. Le club de la capitale utilise déjà les services d’un maître britannique en matière de pelouse, Jonathan Calderwood, souvent récompensé pour la qualité de son travail. Mais une belle pelouse nécessite beaucoup de soins et d’entretien, or les pigeons et autres oiseaux citadins ne respectent rien. C’est pourquoi le club parisien a fait appel à une fauconnerie afin de protéger les graines fraîchement semées. Et pas seulement : l’acide contenu dans les fientes d’oiseaux est très nocif pour la peinture et les structures en acier des stades.
Le fauconnier Christophe Puzin et ses rapaces ne sont pas des inconnus dans le monde du sport. Marseille, Nantes ou Toulon font également appel à leurs services, mais aussi de nombreuses municipalités, grandes entreprises publiques ou privées. Au Parc des Princes, depuis la fin juin, trois fauconniers se relaient du lever au coucher du soleil, avec trois buses.
La technique est appelée ‘effarouchement par bioprédation’. L’objectif : faire peur aux oiseaux responsables de nuisances pour les contraindre à quitter les lieux. Le principe est de créer un climat d’insécurité en confrontant les pigeons et autres volatiles à des prédateurs naturels. Ce procédé provoque leur dispersion et leur délocalisation. Vocabulaire :
le PSG : Paris Saint-Germain, club de football de Paris
une pelouse : herbe serrée et rase qui couvre un terrain
une fauconnerie : lieu où on élève des faucons (oiseaux de proie)
fraîchement : récemment
semé : planté
les fientes : excrément d’oiseaux
faire appel aux services de quelqu’un : demander l’aide professionnelle de quelqu’un
une buse : oiseau de la famille des rapaces
l’effarouchement : action de faire peur, d’effaroucher
contraindre : obliger
un volatile : oiseau
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