Après les vagues de Covid, c’est aux touristes de déferler aux États-Unis. Depuis le 8 novembre, les voyageurs vaccinés en provenance de 33 pays sont en effet autorisés à pénétrer sur le sol américain, pour le plus grand bonheur des compagnies aériennes qui ont enregistré une nette augmentation des réservations.
Après un an et demi de restrictions particulièrement critiquées en Europe ou chez les voisins mexicains et canadiens, les États-Unis accueillent donc de nouveau familles séparées, voyageurs d’affaires ou simples touristes.
Beaucoup de familles des deux côtés de l'Atlantique ont attendu ce moment avec impatience. Il était certes possible d'aller des États-Unis vers l'Europe depuis l'été dernier, mais les étrangers installés sur le sol américain et détenteurs de certains visas n'avaient aucune garantie de pouvoir retourner chez eux.
Cela dit, les vaccins doivent avoir été approuvés par la Food and Drug Administration pour que les voyageurs puissent embarquer. Ce qui signifie que les gens qui ont reçu le vaccin russe Spoutnik ou le chinois CanSino ne sont pas acceptés sur les vols à destination des États-Unis.
À moyen terme, les compagnies aériennes s’attendent à une hausse des réservations au printemps et surtout à l’été, saison la plus rémunératrice. Chez certaines compagnies, le programme des vols est déjà revenu aux niveaux de 2019.
Mais ce sont surtout les voyages d’affaires, vaches à lait des compagnies aériennes, qui sont au cœur des questionnements. On ne sait pas si ni quand ils reviendront à leur niveau d’avant la crise sanitaire. En tout cas, on espère que les vagues épidémiques sont définitivement derrière nous.
Vocabulaire :
déferler : arriver avec force certes : il est vrai que un détenteur : un possesseur cela dit : malgré cela, néanmoins rémunérateur/rémunératrice : qui rapporte de l’argent une vache à lait : en économie, ce terme désigne un produit très rentable on ne sait pas si ni quand : factorisation de ‘on ne sait pas si et on ne sait pas quand’
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